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MOT DU DOYEN



l’année universitaire 2022-2023 aura été une année qui fera date dans les annales de la faculté de médecine et de pharmacie de Tanger pour au moins trois raisons. La première est l’entrée en vigueur d’une nouvelle réforme des études médicales ramenant les études à 6 ans au lieu de 7 et introduisant deux diplômes intermédiaires avant le diplôme de docteur en médecine. Le premier diplôme sanctionne les deux premières années des études médicales, il est équivaut au DEUG . Le deuxième est équivaut à la licence et couronne les trois premières années. Cela peut ouvrir aux étudiants d’autres horizons qu’une classique carrière clinique. La deuxième est la soutenance en fin de cette année de la première thèse pour l’obtention du diplôme de docteur en médecine de notre faculté. La troisième raison est non des moindres est le démarrage de la filière pharmacie

Nous voilà donc entamer cette rentrée universitaire 2023-2024 avec conviction et confiance pour certains ,et avec un peu d’inquiétude pour les autres. L’inquiétude a surtout été exprimée par les étudiants craignant un « manque à acquérir» en terme de compétence induit par la réduction d’une année d’étude. Je voudrais vous rassurer chers étudiants qu’il n’en sera rien. En effet la qualité du contenu théorique de la formation a été amélioré sans rien toucher au volume horaire. L’inquiétude viendrait de la suppression des stages de la 7ème année qui est un stage de médecine générale et de santé publique .Nous croyons, (et nous y travaillerons) que le manque à gagner de ces stages pourra être compensé par une réflexion pédagogique guidée par deux valeurs essentielles :l’efficacité et l’efficience. En travaillant sur le rendement internes de nos stages actuels, sur l’amélioration de leurs objectifs, de leur répartition et de leur évaluation nous gagnerons beaucoup en efficacité. En mettant à profit la ressource temps ( 6ans) ,comme il se doit pour obtenir le même résultat que ceux obtenus en 7ans ,nous gagnerons en efficience. En effet nous perdons manifestement beaucoup de temps chaque année( de la 1ère à la 5ème année) en arrêtant les stages pour préparer les examens et leurs rattrapages. Le volume cumulé de ces arrêts doit être exploité pourl’apprentissage. Enfin et dans la même logique, les stages de la 6ème année sont renforcés par deux modules :
1) le raisonnement clinique et thérapeutique : 40 questions clés en médecine générale,
2) médecine de famille et statistiques pour médecine.
Ces modules qui se seront dispensés sous formes de séminaires et qui feront appel au travail personnel des étudiants et à la participation multidisciplinaire des enseignants ciblent justement, et de manière systématique les grands problèmes de médecine générale et de médecine de famille. L’approche par compétence par lequel seront abordés ces modules ,compenseront, voire, et nous avons les raisons de le croire, dépasseront les espoirs mis jadis dans le stage de la 7ème année Armons nous tous d’une bonne volonté, et main dans la main nous relèverons le défi et nous réussirons



Pr. Mohamed AHALLAT